Histoire

Histoire de Chilly-le-Vignoble

Nom : CHILLY LE VIGNOBLE
Anciens noms : CHILLIACUM, CHILLIANIACUM, CHILLY LES MESSIA.
Dates de première mention : 1165, 1083 ?
Origine du nom : Pour l'auteur Villemont : "Les hypothèses classiques évoquent un nom d'homme gallo-romain CALIUS avec le suffixe IACUM ou la base KAL "la pierre" (comme pour la commune de Chille)
La racine KAL, qu'on retrouve dans le gaulois CALIAVO (caillou) paraît la plus satisfaisante, bien que les mêmes remarques que pour Chille puissent être faites pour ce terme beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
En effet, Taverdet ("Les noms de lieux du Jura" ABDO 1984) propose une dérivation de la racine KAL, la pierre, et une forme locale de CHAILLE : si la forme actuelle semble bien avoir été influencée par cette évolution du terme désignant la pierre, les cailloux, je risquerai une base plus ancienne à partir d'un SILLIER (ravager mortifier), peut-être confondue avec SILLIER, CILLIER (frapper). On aurait donc un terrain ravagé devenu un terrain pierreux ou tout simplement suivant la base classique un terrain caillouteux."
(Source : Histoire des noms de lieux du Jura - Jean-Pierre Villemot, editions Arts et Littérature, 2002)

Histoire
L’origine de Chilly-le-Vignoble reste floue, même si le village remonte vraisemblablement aux temps anciens.
Le premier titre qui mentionne le village est un diplôme de l’empereur Frédéric Barberousse en faveur de l’abbaye de Château-Chalon de l’an 1165.
Le village est bâti en amphithéâtre, sur une colline dont la base est baignée par la rivière de la Sorne. Sa position est très agréable.
Au moyen-âge, Chilly était divisé en deux parties, appelées le Bourg et la Ville. Le bourg ne comprenait que le château, la tour de Gaignard et les maisons féodales de MM. De Beauchemin, de la Porte, de Rupt, de Clémencey et de Moiron. Le quartier appelé la Ville se composait des habitations des officiers de justice, du notaire, des marchands et des cultivateurs. A côté de la tour dite de la Porte, étaient des halles couvertes à tuiles, sous lesquelles se tenaient un marché le samedi de chaque semaine et les assises de la justice.

Une papeterie, l’une des plus anciennes de la province, avait été construite sur les bords de la Sorne, avant 1479.
Un moulin avec battoir, appelé le moulin Grospis, dépendait par moitié du fief de Beauchemin et de la seigneurie de Chilly. Un autre moulin était au bas du château.
Le château de Chilly, situé à l’extrémité du bourg, occupait le sommet d’une colline escarpée d’un seul côté. Il se composait d’une tour carrée servant de donjon, qui s’élevait à une hauteur de plus de 30 mètres, d’une maison-forte au-devant, flanquée de quatre tours aux angles et d’une porte du côté de la rivière, défendue par deux tours. Une autre entrée était défendue par la tour dite de la Porte. Des bâtiments d’exploitation, des jardins, des vergers servaient de dépendances. Ces constructions ont disparu.
La maison de Beauchemin, dont il reste une faible partie, a été convertie en maison de cultivateur. Sur l’emplacement du château, existe une maison de plaisance entourée d’un vaste parc, appartenant à M. de Mimeure.
Au nord-ouest du village on remarque une motte castrale au lieu-dit « Château Gaillard » au sommet de laquelle s’élevait une haute tour carrée qui avait été construite au XIVè siècle par les seigneurs d’Arlay.
Chilly dépendait de la paroisse de Saint-Georges (hameau de Frébuans). Une église châtelaine fut érigée, au XV è siècle, à l’entrée du bourg, pour la commodité des habitants, et dédiée à sainte Catherine.
Frébuans a été réuni à Chilly, le 25 septembre 1822, et en a été distrait le 5 août 1839.
A la place de la maison possédée par M. REBOUR, juge à Lons-le-Saunier, existait un hôpital fondé au XVè siècle, par les seigneurs de Chilly, pour les pauvres malades du village.
Chilly, c’est aussi la patrie de Charles Chamberland. 
(source "Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes du département du Jura" - A. Rousset 1854)

Documentation sur Chilly le Vignoble

•  "Chilly aujourd'hui"

Livret illustré de nombreuses photographies de la commune :
Texte de J. Ruffin et photographies de Jean-Jacques Pichery, originaire de la commune
Edité par le Foyer rural en 1983, imprimé par la FOLJ.

• Les Rameaux

Plaquette d'inscription au Préventorium "Les Rameaux"
Cet établissement situlé au milieu d'un parc entièrement clos de murs, recevait des garçons de 10 à 16 ans.
Pour des cures d'air, de repos, de soleil, culture physique, gymnastique respiratoire...

Autres documents sur l'histoire de la commune

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